Sortir du carcan de la sclérose en plaques…

Jean-Jacques Crèvecoeur est un scientifique pluridisciplinaire qui, entre autres, tient une rubrique très intéressante sur la revue Néosanté. Il invite ses lecteurs et lectrices à diffuser gratuitement certaines de ses publications.

Dans cet article, il parle de l’expérience d’une jeune femme atteinte de sclérose en plaque (SEP) et de son chemin vers la guérison.

Sassi lago Léman

Sortir du carcan de la sclérose en plaques…

(Article tiré du numéro 14 de Néosanté)

Le mois dernier, je vous proposais une compréhension plus approfondie du sens biologique de la sclérose en plaques (SEP) en me fondant sur l’énoncé de la cinquième loi de la Médecine Nouvelle de Hamer, loi qu’il appelle lui-même “la loi de quintessence”. Cette loi affirme que “toute maladie est un programme biologique bien-fondé de la nature pour assurer la survie en situation d’urgence”. Nous avions vu qu’en général, une sclérose en plaques pouvait se résumer par cet ensemble de phrases:

  • Je ne vis pas vraiment la vie que je voudrais (ou que je devrais) vivre;
  • Si malgré tout, je ne sors pas de cette situation, c’est parce que le seul moyen que j’envisage pour en sortir me ferait tomber encore plus bas dans une situation pire encore;
  • Entre deux maux, j’ai choisi le moindre (la situation que je vis présentement);
  • Ma paralysie liée à la SEP m’apporte la meilleure solution bien-fondée pour chacun de ces maux: d’une part, ce n’est pas de ma faute si je ne sors pas de cette vie qui ne me convient pas (puisque j’en suis incapable physiquement) – d’autre part, en étant paralysé, je suis certain À VIE de ne pas poser le geste qui me ferait tomber encore plus bas dans la déchéance.

Un an après avoir reçu les confidences de sœur Marie-Bernadette sur le sens de sa SEP, je suis au Québec et j’anime mon atelier thérapeutique “Les sentiers de la guérison”. Nous sommes en mars 2004 et je mets la dernière main à la rédaction de mon livre “Prenez soin de vous, n’attendez pas que les autres le fassent!” Parmi les soixante participants à mon atelier, deux femmes se présentent à moi, toutes les deux atteintes de la SEP: Josette et Sylviane. Sylviane est diagnostiquée depuis neuf ans déjà et marche avec beaucoup de difficulté. Josette, quant à elle, marche avec une canne et recourt à une chaise roulante pour des déplacements plus longs. Elle, ça fait douze ans qu’elle est diagnostiquée. À la fin de mon atelier, toutes les deux présentent des signes incontestables de guérison de leur paralysie. Sylviane dansait le rock & roll sur une musique de Roch Voisine à la clôture de ces quatre jours intenses en émotions et en expériences… C’est après le séminaire que j’ai revu Sylviane pour essayé de comprendre pourquoi et comment elle s’était guérie (à mon insu) de sa SEP…

La genèse de la maladie: surtout ne pas créer de scandale!

À l’âge de six ans, Sylviane joue innocemment avec son grand frère, de cinq ans plus âgé. Régulièrement, ils s’amusent tous les deux dans le salon à se pincer, à se chatouiller. Jusqu’à ce que leurs jeux prennent une connotation étrange. De plus en plus souvent, son frère se couche sur elle, derrière le sofa du salon. Pour l’empêcher de se débattre, il bloque les bras de sa petite sœur sous lui, tout en lui caressant sa poitrine de petite fille. Pour l’empêcher de crier, il lui applique fermement la main sur la bouche et essaie de l’embrasser. C’est ainsi que pendant plus d’un an, elle subit le harcèlement de son grand frère dans une posture d’impuissance totale, doublée d’une culpabilité confuse qu’elle ne comprend pas…

À douze ans, les parents de Sylviane l’emmènent pour la première fois au bal du village, le jour de la Saint-Jean-Baptiste (fête nationale du Québec). La jeune fille est fière de porter sa nouvelle robe à fleurs qui lui va à merveille. Un vieux monsieur, ami de la famille, l’invite à danser avec lui. Ses parents l’encouragent à accepter. Très vite, la séquence de danse devient un calvaire. Son cavalier la serre fortement contre lui et bloque son bras droit, profitant de l’écran qu’offre le membre de la jeune fille pour tripoter sa poitrine naissante. Sylviane regarde désespérément en direction de ses parents, espérant qu’ils s’aperçoivent du manège du vieux dégueulasse pour qu’ils interviennent. Au lieu de cela, ils répondent à ses regards désespérés par de grands sourires et de grands signes de la main, visiblement très fiers que leur fille entre dans le monde des adultes aussi aisément…

À vingt ans, une autre situation d’abus se manifeste dans la vie de Sylviane. Cette fois, c’est un vieux professeur de piano qui s’intéresse davantage aux seins de la jeune femme qu’à sa maîtrise du clavier bien tempéré! Pendant un an, ses cours de piano se transforment en séance de pelotage de poitrine et de baisers volés sur la bouche. Une fois de plus, elle subit, sans rien dire, paralysée… Pour ne pas nuire à la réputation de son professeur qu’elle adore, par ailleurs.

Mariée à l’âge de vingt-et-un ans, elle vit une relation très insatisfaisante avec son mari. Aucun dialogue, très peu de tendresse et d’attention, une sexualité génitale totalement frustrante. Pendant des années, elle rêve de prendre un amant pour sortir de cette routine désespérante. Mais elle n’ose pas, de peur de choquer sa famille, de peur surtout de tomber très bas dans l’estime de ses parents. À trente-deux ans, alors qu’elle vient d’accoucher de leur unique fille, elle reçoit le diagnostic d’une SEP. À partir de ce moment, sa maladie “arrange” tout. D’une part, sa paralysie progressive l’empêche d’envisager sérieusement une relation extra-conjugale, ce qui lui évite de tomber dans l’estime de tous à son égard. D’autre part, elle légitime le statu quo conjugal dans lequel elle s’est enfermée. Si elle ne vit pas la vie qu’elle voudrait vivre, ce n’est plus de sa responsabilité: c’est de la faute de sa maladie!

Une valse – guérison à trois temps

Je ne m’attarderai pas davantage au décodage de sa maladie. En effet, nous retrouvons dans son histoire tous les ingrédients que j’ai rappelés en début de cet article. Ce qui est intéressant, par contre, c’est d’examiner les conditions qui lui ont permis de guérir complètement de sa maladie à l’âge de quarante-et-un ans, lors de sa participation à mon atelier thérapeutique en 2004 (en 2012, sa guérison est toujours confirmée).

Le premier temps de sa guérison s’est déroulé avant mon atelier. Pendant deux ans, elle a accompli un travail d’anamnèse des différents chocs vécus, à six, douze, vingt et trente-deux ans. Cette phase du processus lui a permis de prendre conscience de l’origine probable de sa SEP, d’établir des liens d’analogie entre les différents événements. Si cette étape est souvent indispensable, elle est malheureusement très souvent insuffisante. Contrairement à ce que proclament encore beaucoup de thérapeutes, prendre conscience ne suffit pas pour guérir! Il faut poser des actes!

C’est là qu’intervient le deuxième temps de sa guérison, pendant mon atelier. Le fait que Sylviane soit invitée à danser pendant tout mon atelier (un exercice que je répète sept fois et au cours duquel chacun danse seul, les yeux bandés, pour retrouver la fluidité de l’énergie dans son corps), ça lui prouve que la paralysie n’est pas une fatalité irréversible. Et lorsqu’elle accomplit l’exercice d’alchimie émotionnelle (celui dont je dis qu’il m’a sauvé la vie en 1997), elle ressent, juste après, une énorme libération énergétique qui se manifeste sous forme de chaleur intense et de fourmillements dans les membres. Le plus frappant, c’est que pendant les deux heures qui suivent cet exercice de transmutation, Sylviane est prise de spasmes violents. Ses bras se mettent à bouger de manière incontrôlable et irrépressible, sa tête part violemment en arrière et des spasmes respiratoires impressionnants reviennent à un rythme régulier. Comme si elle est atteinte, temporairement, de la maladie de Parkinson. Pour moi, il est évident qu’elle est entrée en phase de réparation: ce qui avait été bloqué (ses bras, sa tête et sa bouche) devait, à présent, retrouver sa mobilité. Et le corps sait exactement ce qu’il a à faire! Aucune intervention n’est plus nécessaire à ce stade du processus.

Le troisième temps de sa guérison est celui qui lui a permis d’ancrer sa guérison dans le long terme. Ça se passe à la sortie du séminaire. Car souvenons-nous qu’un séminaire, ce ne sera jamais la vie réelle. Or les actes posés, pour qu’ils soient porteurs de guérison, doivent l’être dans le contexte réel de notre existence! Le lendemain du séminaire, Sylviane appelle un homme qui lui fait des avances depuis un certain temps et qui l’intéresse. Elle lui demande de la rencontrer. Lors de leur rencontre, elle lui demande de lui caresser les seins et de l’embrasser. En faisant cela, elle prend la responsabilité, pour la première fois de sa vie, de demander à un homme de s’occuper de sa poitrine et de sa bouche, plutôt que de se le voir imposer en subissant la situation. Cette expérience pour le moins inhabituelle est le plus bel acte de guérison qu’elle puisse trouver pour sortir de son inhibition. Ensuite, elle raconte tout à son mari et lui exprime qu’elle ne veut plus de cette vie conjugale de merde.

Comme elle me l’écrit dans son témoignage très touchant: “Je lui ai tout avoué car j’avais besoin de lâcher tout contrôle sur sa vie (et sur la mienne aussi) et mourir ainsi à beaucoup de ce qui avait été mon existence à ce jour. Mourir pour mieux revivre et rebâtir. J’ai tout balancé en l’espace de quelques minutes pour me lancer dans le vide, vers la mort (…). J’ai fait le pas vers l’acceptation de ma grande peur de la rupture et de perdre la relation. Je n’avais donc plus rien à perdre et je pouvais (je peux maintenant) continuer d’avancer sans être figée par cette peur.”

Jean-Jacques Crèvecœur

Montréal

La sclérose en plaques pour échapper aux flammes de l’enfer…

Jean-Jacques Crèvecoeur est un scientifique pluridisciplinaire qui, entre autres, tient une rubrique très intéressante sur la revue Néosanté. Il invite ses lecteurs et lectrices à diffuser gratuitement certaines de ses publications.

Dans cet article, il parle du sens de la maladie et, plus particulièrement, de la sclérose en plaques, une maladie neurodégénérative auto-immune de plus en plus répandue.

Photo de suzz86. Licence Creative Commons

La sclérose en plaques pour échapper aux flammes de l’enfer…

(Article tiré du numéro 13 de Néosanté)

“Lorsque j’ai pris connaissance des travaux du docteur Hamer, en 1988, c’est grâce à un petit fascicule aujourd’hui épuisé qui s’intitulait: “Genèse du cancer”. C’est donc tout naturellement que je me suis tourné vers des personnes atteintes de cancers pour vérifier la validité des cinq lois biologiques énoncées par Hamer. Nous savons malgré tout qu’il s’est très vite rendu compte que ses lois biologiques s’appliquaient à toutes les pathologies, et pas seulement aux cancers. Quand on y pense, c’est assez logique. Le corps formant un tout indissociable, il ne peut être régi par des principes ou des lois différentes, même si les manifestations pathologiques peuvent présenter des visages en apparence très différents.

Je reconnais néanmoins que, pendant très longtemps, je ne me suis intéressé qu’aux cancers qui me semblaient plus faciles et plus logiques à comprendre. À partir du moment où j’ai commencé à donner des conférences sur la Médecine Nouvelle de Hamer, de nombreuses personnes se sont adressées à moi pour me partager les liens qu’elles faisaient à propos de leur maladie, après m’avoir entendu. Et même si elles savaient que je n’étais ni médecin, ni thérapeute, il était important pour elles d’avoir enfin une oreille attentive capable d’accueillir leur témoignage. Pour la première fois, en effet, quelqu’un pouvait entendre le sens qu’elles donnaient à leur maladie sans se faire traiter d’affabulatrices!

Hamer, Laborit, Maslow et le sens des maladies

La première fois qu’une personne m’a parlé de sa compréhension personnelle de la sclérose en plaques, c’était à Namur, en Belgique. Nous sommes à ce moment-là en 2003, lors d’une conférence donnée dans un grand auditoire des Facultés Universitaires plein à craquer. Auditoire dans lequel j’avais usé mes fonds de culottes comme étudiant en physique, vingt-quatre ans plus tôt. La conférence que je donne ce soir-là est fondée sur ma compréhension personnelle des travaux de Hamer. J’y teste, en les présentant, les hypothèses que je m’apprête à consigner dans mon nouveau livre, qui sortira en juin de l’année suivante: “Prenez soin de vous, n’attendez pas que les autres le fassent”.

Dans cette conférence, j’établis des ponts entre la Médecine Nouvelle de Hamer, les travaux d’Henri Laborit et les théories d’Abraham Maslow. Je propose comme hypothèse que tout événement (E) va influencer l’équilibre de nos besoins (B) dans un sens ou dans un autre. Si les besoins en jeu sont davantage déséquilibrés, une sensation physique ou émotionnelle (S) va se manifester de manière désagréable. Si, par contre, les besoins reviennent à l’équilibre, la sensation sera agréable. Et j’explique que le caractère désagréable de ce que nous éprouvons (physiquement ou émotionnellement) constitue non seulement un indicateur de l’état d’insatisfaction de nos besoins, mais surtout un moteur qui nous pousse à réagir (R) pour prendre soin de nos besoins. J’ai résumé ma vision par une équation qui est devenue le fil conducteur de mon livre et de ma démarche:

E ——> B ——> S ——> R ——> B

Ainsi, lorsqu’un événement choquant vient nous déséquilibrer brutalement, il arrive que nous nous mettions en inhibition d’action (pour reprendre les termes de Laborit), ce que Hamer appelait vivre un choc dans l’isolement. Dans cet état de blocage et d’inhibition, nous nous interdisons de réagir, de poser un acte qui serait pourtant tout à fait nécessaire pour retrouver l’équilibre de nos besoins. C’est alors que le processus de maladie s’installe dans sa première phase, à savoir la phase de sur-stress (appelée sympathicotonie par Hamer).

La sclérose en plaques: quand l’interdit de tuer devient plus fort!

Revenons à la sclérose en plaques. C’est la première fois que je présente mon modèle personnel en conférence. Et l’accueil est enthousiaste, tant de la part des thérapeutes professionnels que du public. Lors de la pause qui s’éternise, de nombreuses personnes font la queue pour me parler. Vient à moi une petite dame timide, toute fluette. À première vue, elle doit bien avoir soixante ans passés. Elle me demande si j’accepte de l’écouter dans un coin retiré, à l’abri des oreilles indiscrètes. J’accepte. Elle me dit d’entrée de jeu: “Je viens de comprendre pourquoi je souffre depuis si longtemps de la sclérose en plaques. Ça vous intéresse d’entendre mon histoire?”

Malgré la pression du temps, j’accepte de l’écouter. C’est la première fois que quelqu’un vient me parler de SEP. Et je veux apprendre d’elle. Marie-Bernadette me résume son histoire. Religieuse entrée dans la religion à dix-huit ans, elle se retrouve cloîtrée dans un couvent sans aucun contact avec le monde extérieur. Et sans contact avec aucun homme. Aucun homme sauf le curé de la paroisse, le seul “mâle” autorisé à franchir la clôture une fois par semaine pour entendre les confessions des bonnes sœurs. Marie-Bernadette est jeune, innocente et très jolie à l’époque. Le curé est jeune, lui aussi. Et comme beaucoup de prêtres, il est aux prises avec le démon d’une énergie sexuelle difficile à canaliser. Très vite, les séances de confession prennent des allures de harcèlement sexuel et d’abus. Chaque semaine, Marie-Bernadette appréhende ces moments où elle devra offrir son corps à un prêtre trop zélé dans l’accomplissement de son sacerdoce.

Entre la honte, la culpabilité et le dégoût, la jeune religieuse n’a personne à qui se confier. Elle n’ose même pas en parler à sa mère supérieure, de peur d’être accusée d’avoir aguiché le saint homme qui se dévoue, corps et âme, au service de Dieu. De peur aussi d’être exclue du couvent, alors qu’elle éprouve une véritable vocation pour la vie religieuse. C’est alors qu’un combat titanesque prend naissance en elle. “D’une part, me dit-elle, je voulais lui planter un couteau dans le cœur pour mettre fin à ce que je subissais! D’autre part, j’étais horrifiée à l’idée de tuer un homme, pire, de tuer le représentant de Dieu sur Terre! Moi qui voulais consacrer ma vie à Dieu, j’étais aux prises chaque semaine avec le désir de tuer et avec la honte de m’adonner au plaisir de la chair! Quoi que je fasse, j’étais de toute façon condamnée au péché mortel et aux feux de l’enfer. Mais je préférais encore subir ces viols hebdomadaires que de tomber dans la déchéance totale d’une criminelle!”

C’est alors qu’elle me déclare: “Je viens de comprendre pourquoi je ne suis atteinte de la sclérose en plaques qu’à un seul endroit de mon corps: mes deux bras! En développant cette paralysie aux bras, je ne pouvais plus mettre à exécution mon désir de meurtre. En vous écoutant, j’ai compris que la meilleure façon pour moi de ne pas tomber dans une déchéance pire que celle du péché de la chair, c’était de devenir physiquement incapable de lui planter un couteau dans le cœur!”

Le décodage biologique de la sclérose en plaques

Dans son interview parue dans le numéro 9 de Néosanté, le docteur Olivier Soulier confiait qu’à l’écoute de tous les patients qu’il avait rencontrés, il avait pu dégager un invariant caractéristique de la SEP. Cet invariant pourrait se résumer par la phrase: “Je ne vis pas vraiment la vie que je voudrais (ou devrais) vivre!” Dans plusieurs ouvrages de décodage biologique, on peut lire par ailleurs que la SEP est en relation avec “la peur d’une chute dans la verticalité (peur de tomber), dans un climat d’impuissance et de dévalorisation”. L’histoire de Marie-Bernadette en est une illustration éclatante. D’une part, en vivant une relation sexuelle suivie avec le curé de la paroisse, et en étant tourmentée en permanence par des désirs de meurtre, on ne peut pas vraiment dire qu’elle vivait la vie qu’elle aurait voulu vivre… En cela, l’hypothèse d’Olivier Soulier se trouve tout à fait confirmée. D’autre part, de toutes les peurs que vivait Marie-Bernadette, sa plus grande frayeur était de tomber encore plus bas que la déchéance d’une débauchée sexuelle, en devenant une criminelle d’un homme d’Église. À ses yeux, il n’y avait pas pire déchéance que cela. Et nous comprenons bien que, dans ce contexte, elle se sentait complètement impuissante et dévalorisée.

Outre ces confirmations, j’aimerais apporter ma modeste contribution à la compréhension de cette maladie. Dans sa cinquième loi biologique, Hamer affirme que “toute maladie est un programme biologique bien-fondé de la nature pour assurer la survie en situation d’urgence”. C’est Marie-Bernadette qui m’a livré elle-même la clé du sens bénéfique de sa pathologie. En développant sa paralysie aux bras, elle se garantissait À VIE de ne pas tomber encore plus bas dans la déchéance, par rapport à cette vie qui ne correspondait déjà pas à ce qu’elle voulait vivre. Si l’hypothèse d’Olivier Soulier est pertinente, je propose malgré tout d’aller plus loin dans la compréhension des choses. La phrase-clé de la SEP deviendrait alors: “Entre deux maux, j’ai choisi le moindre pour ne pas tomber encore plus bas. Et ma paralysie m’offre pour chaque mal un avantage extraordinaire. Concernant le moindre mal que je subis (l’abus sexuel), j’échappe à la culpabilité de ne pas m’en sortir, puisque j’ai perdu ma capacité physique de bouger pour m’en sortir. Concernant le pire mal (le meurtre d’un homme d’Église), j’échappe définitivement au risque de le commettre parce que j’en suis physiquement incapable!” Le mois prochain, nous verrons un autre cas de sclérose en plaques qui viendra appuyer davantage cette hypothèse… Mais cette fois, l’histoire se terminera par une guérison complète!”

Jean-Jacques Crèvecœur

Montréal

Les travaux de Hamer: première rencontre

Jean-Jacques Crèvecoeur est un scientifique pluridisciplinaire qui, entre autres, tient une rubrique très intéressante sur la revue Néosanté. Il invite ses lecteurs et lectrices à diffuser gratuitement certaines de ses publications.

Après sa première vérification de la Nouvelle Médecine du docteur Ryke Geerd Hamer, dans cet article il raconte sa première rencontre avec le docteur Hamer.

Ma première rencontre avec le docteur Hamer

(Article tiré du numéro 10 de Néosanté)

“Dans le numéro précédent de Néosanté, je vous ai parlé de ma découverte des travaux du docteur Hamer, découverte qui remonte à mai 1988. À la lecture de son travail colossal, ma réaction fut de mettre en doute ses conclusions: soit Hamer est un génie qui a vu ce que personne n’avait vu avant lui, soit Hamer est un dangereux falsificateur doublé d’un mythomane paranoïaque. Autrement dit, sa loi d’airain du cancer était trop belle pour être vraie! C’est à partir de là que j’ai décidé de me mettre en quête d’une seule preuve pour invalider les lois qu’il avait énoncées. Pourquoi une seule preuve? Tout simplement parce que c’est un des fondements de la démarche scientifique: il suffit d’un seul contre-exemple pour qu’une loi perde son universalité, et donc son statut de loi.

Les lois scientifiques s’appliquent-elles à la médecine?

Pour comprendre cela, prenons un exemple fictif. Imaginez que je sois un grand scientifique qui a consacré toute sa vie à l’étude et à l’observation des cygnes dans le monde entier. Après trente ans de travail sur le terrain, grâce à l’observation de milliers de cygnes aux quatre coins du monde, j’en suis arrivé à la conclusion que “Tous les cygnes sont blancs.” Énoncé que j’ai eu l’audace de présenter à la communauté scientifique comme une loi, c’est-à-dire une vérité qui se vérifie dans 100 % des cas. Telle est la contrainte et la condition pour qu’un énoncé soit considéré comme une loi: il faut absolument que cet énoncé ne souffre aucune exception, sans quoi il perdrait instantanément son statut de loi. Vous comprendrez donc aisément que pour démolir ma loi, il suffit qu’un de mes adversaires trouve un seul cygne noir à la surface de la planète pour invalider complètement ma loi scientifique. Même si cette loi était jusque là fondée sur l’observation de milliers de cygnes blancs.

Lorsque Hamer a rédigé la synthèse de ses travaux et de ses observations, en octobre 1981, après deux ans et demi de travail acharné, il a commis, aux yeux de la médecine d’école, un crime impardonnable! Il a osé énoncer quatre lois scientifiques qu’il a présentées comme toujours vraies, alors qu’en médecine, tout est fondé sur des statistiques, du style: “Un fumeur a 65 % de chances de développer un cancer des poumons avant l’âge de 60 ans”, ou encore: “Une femme sur trois sera diagnostiquée avec un cancer du sein avant l’âge de 55 ans”. Ce n’est que quelques années plus tard que le docteur Hamer a énoncé sa cinquième loi, dite loi de quintessence. Remarquez qu’avec pareils énoncés, aucun médecin se prétendant scientifique ne pourra être pris en défaut. Car si vous trouvez un fumeur de plus de 60 ans sans cancer du poumon, vous ne pourrez pas contredire l’énoncé statistique. Simplement, vous conclurez avec le médecin que cet homme fait partie des 35 % de chanceux qui ont échappé à la terrible maladie, malgré ses habitudes extrêmement néfastes. En présentant ses énoncés comme des lois scientifiques, non seulement le docteur Hamer se démarquait des habitudes établies depuis le fondateur de la médecine scientifique, Claude Bernard (1813-1878), mais surtout, il reléguait aux oubliettes les milliers d’hypothèses non fondées élaborées par la médecine pour tenter d’expliquer ces phénomènes statistiques. Pire: il faisait preuve d’une insolence inouïe en osant prétendre que le développement des maladies et des processus de guérison était régi par des lois biologiques qui se vérifiaient dans 100 % des cas.

Face à ce bouleversement épistémologique aux allures de révolution copernicienne, une immense majorité de patrons de la médecine répondent comme le feraient des théologiens confrontés à des affirmations remettant en question les fondements de leur foi: pas question de prendre le risque de vérifier les thèses de Hamer. Par principe, cet homme a tort. Par définition, la médecine d’école est la seule vérité unique. Fin du débat. En contre-point de cette position dogmatique, nous sommes à l’époque quelques centaines, au contraire, à vouloir vérifier si oui ou non, Hamer est un génie ou un faussaire. Sachant que si nous identifions un seul contre-exemple à ses lois, c’en sera fini de tous les espoirs que nous fondons en la Médecine Nouvelle.

Le protocole de vérification de Namur

12 mai 1990. Novotel de Wépion, région de Namur, Belgique. Je suis assis dans l’auditorium, aux côtés d’une quarantaine de médecins et d’ostéopathes. Je me sens privilégié d’être le seul non praticien de santé à avoir été accepté à ce congrès de deux jours en compagnie de Ryke Geerd Hamer. L’objectif de ce week-end: vérifier la validité de la loi d’airain du cancer, la première loi de la Médecine Nouvelle, en soumettant Hamer à un protocole sévère et exigeant. Plusieurs médecins belges présents dans la salle ont convaincu quelques-uns de leurs patients atteints de cancer de se présenter devant le père de la Médecine Nouvelle, sans que ce dernier n’ait aucune information les concernant.

Pendant deux jours, le même rituel se déroule sous nos yeux émerveillés. Hamer accueille chaque patient présenté par un médecin et lui serre chaleureusement la main. Puis, dans un français très rudimentaire, il lui demande d’applaudir “spontanément”. Ayant lu ses ouvrages, je comprends qu’il vérifie la latéralité de ce patient. Si lors de l’applaudissement, c’est la main droite qui frappe la main gauche (qu’elle soit en dessous ou au-dessus), il en conclut que le cerveau de la personne est droitier. Même si la personne écrit de la main gauche, grâce à ce test, Hamer sait que le câblage du cerveau est celui d’un droitier… Information cruciale pour l’étape qui suit.

Ensuite, Hamer se saisit des scanners cérébraux du patient remis par son médecin, les pose sur un rétroprojecteur et sort sa loupe de sa poche. À chaque fois, nous découvrons sur l’écran de l’auditorium l’image des scanners. Et malgré le fait que nous avons tous lu les livres de Hamer pour pouvoir participer au congrès, nous ne savons pas comment interpréter ce que nous voyons. Trop de nuances, trop d’informations où l’essentiel se mélange à l’accessoire. En même temps, je nous sens comme si nous assistions à une performance artistique: pendant que Hamer scrute chaque détail du scanner cérébral avec sa loupe, nous retenons notre souffle pour ne pas distraire l’artiste sur le point de s’exécuter… Les secondes s’égrènent à une lenteur presque insoutenable. Puis, le diagnostic s’énonce, à chaque fois d’une précision hallucinante: “Cancer du pancréas, en phase active depuis sept mois, ainsi qu’un cancer du lobe inférieur droit du poumon, actif depuis deux mois… Par contre, l’ulcère à l’estomac datant d’il y a huit ans est totalement guéri.” À la fin de l’énoncé, nous nous tournons à chaque fois vers le médecin traitant du patient. Pendant deux jours, pas une seule fois, les diagnostics énoncés par Hamer n’ont été déclarés faux ou incomplets. Au contraire, il a fallu parfois interroger le patient pour obtenir la confirmation d’informations que même le médecin traitant ignorait…

Une fois vérifié le lien entre scanner cérébral et examens organiques et cliniques, Hamer entame la dernière partie du protocole de vérification. Avec l’aide d’un traducteur, il interroge chaque patient de la même manière: “Dans les semaines ou les mois qui ont précédé le diagnostic de votre maladie, quel choc brutal et intense avez-vous vécu qui vous a pris complètement à contre-pied et que vous avez vécu dans l’isolement?” À chaque fois, en moins de dix minutes, le patient énonce de manière non ambiguë l’origine conflictuelle de sa maladie, en quelques phrases. À chaque fois, nous nous plongeons tous dans le tableau des correspondances élaboré par Hamer. À chaque fois, nous constatons que la réponse du patient correspond de manière précise aux observations empiriques faites par Hamer. J’en suis d’autant plus émerveillé qu’aucun des patients n’a jamais eu connaissance du travail de Hamer…

Conclusion du protocole de vérification de Namur

À la fin de ce week-end intense en émotions, les médecins présents signent un document officiel déclarant qu “à chaque fois, la loi d’airain du cancer a été confirmée et ceci aux trois niveaux:

  • psychique, qui a été élucidé par les patients présents (anamnèse des conflits);
  • cérébral, éclairé par les images de scanners;
  • organique, qui fut étayé par les radios et les protocoles cliniques.

Tous les patients présentés au Dr. Ryke Geerd Hamer lui étaient inconnus. Ainsi fut démontrée la cohérence du système. Dont acte.”

Personnellement, je suis ressorti profondément marqué par ces deux jours. L’observation de ce “sans faute” de la part de Hamer m’a convaincu qu’il n’était ni un faussaire, ni un falsificateur. Car, à l’époque, aucun radiologue n’était capable d’énoncer un diagnostic précis et daté à partir de la simple interprétation d’un scanner cérébral. Cela voulait-il dire que les affirmations de Hamer avaient le statut de lois scientifiques? En 1990, je pensais en détenir un début de preuve. Et c’est ce qui m’a déterminé à poursuivre mes investigations personnelles pour acquérir une conviction intime et complète du sens des maladies et des processus de guérison… Suite de ce compte rendu le mois prochain!”

Jean-Jacques Crèvecoeur

Montréal

Les travaux de Hamer: première vérification

Jean-Jacques Crèvecoeur est un scientifique pluridisciplinaire qui, entre autres, tient une rubrique très intéressante sur la revue Néosanté. Il invite ses lecteurs et lectrices à diffuser gratuitement certaines de ses publications.

Dans cet article il raconte son initial scepticisme et sa première vérification de la Nouvelle Médecine du docteur Ryke Geerd Hamer.

Photo de Horia Varlan. Licence Creative Commons

Ma première vérification des travaux de Hamer

(Article tiré du numéro 9 de Néosanté)

“Nous sommes en mai 1988. Depuis plusieurs années, ma découverte de l’homéopathie a bouleversé ma vision de la santé et de la maladie (voir mes articles des numéros 2 et 3 de Néosanté). Pourtant, des questions fondamentales restent encore sans réponse: “Pourquoi tombe-t-on malade? Et lorsqu’on tombe malade, pourquoi cet organe spécifique est-il touché plutôt qu’un autre?” C’est à ce moment qu’un de mes amis m’envoie des informations sur un certain docteur Ryke Geerd Hamer dont je n’ai jamais entendu parler. Dès réception, je m’empresse de commander les petits fascicules de présentation de la Médecine Nouvelle rédigés en français et publiés à l’époque par l’ASAC (Association Stop Au Cancer, située à Chambéry en France). Ce que j’y lis crée immédiatement chez moi un malaise. Il y a une telle cohérence, une telle logique dans l’explication de l’évolution des cancers et des maladies que mes vieux réflexes épistémologiques se réveillent aussitôt: soit Hamer est un génie qui a vu ce que personne n’avait vu avant lui, soit Hamer est un dangereux falsificateur doublé d’un mythomane paranoïaque. Autrement dit, sa loi d’airain du cancer est trop belle pour être vraie!

En quête de preuves…

Pendant ma formation en sciences, mais aussi pendant ma formation en philosophie, plusieurs de mes professeurs m’ont appris à garder une attitude ouverte mais critique. La science et la médecine ne font pas partie du même champ épistémologique que la religion. Depuis trente ans, combien de médecins soi-disant scientifiques n’ai-je entendu me déclarer: “Que le stress puisse déclencher un cancer? Je n’y crois pas!” ou encore “Que le cancer puisse se guérir spontanément, sans chimiothérapie, sans radiothérapie, c’est impossible!” De telles phrases appartiennent davantage à la sémantique religieuse que scientifique. Pourtant, elles sont devenues la norme, particulièrement en médecine. Je décide donc de ne pas tomber, moi aussi, dans une attitude sectaire en affirmant: “Hamer est un génie!” ou “Hamer est un falsificateur!” Pour moi, l’enjeu est tellement important que je veux fonder ma position sur des preuves, non sur des croyances. C’est ainsi que je me mets en quête de preuves… pour prouver qu’Hamer se trompe!

Un cancer des os pour le moins mystérieux

C’est avec cette détermination à trouver un contre-exemple aux théories de Hamer que je me présente, quelques mois plus tard, chez Charles, un membre de ma famille. Je savais qu’il avait été atteint d’un cancer généralisé des os dix ans auparavant, en 1979. Alors âgé de 39 ans, cet homme robuste s’était vu condamné par les cancérologues d’un hôpital universitaire à une mort certaine dans un délai de six à neufs mois. Pourtant, onze ans plus tard, il est bien vivant devant moi.

Comme je ne veux en rien biaiser mon observation, je ne lui ai pas parlé des travaux de Hamer et de sa théorie. Mon rôle se borne donc à lui poser des questions les plus ouvertes possibles pour recueillir son histoire de vie telle qu’il l’a vécue et ressentie… La première question que je lui pose est celle que Hamer posait, lui aussi, à ses patients: “Dans les semaines ou les mois qui ont précédé la découverte de ton cancer des os, as-tu vécu une situation dramatique et brutale, dont tu n’as parlé à personne?” Charles me raconte qu’effectivement, en janvier 1979, il est tombé sur le dos à cause d’une plaque de verglas, s’écrasant sévèrement deux vertèbres lombaires. Suite à cette chute, les médecins lui ont mis un corset rigide pendant huit semaines, depuis l’aine jusqu’à la nuque. Quand je lui demande, à l’instar de Hamer: “Mais comment as-tu vécu cette situation, comment l’as-tu ressentie?”, il me répond: “Oh, extrêmement mal, mais je n’en ai parlé à personne! Je me suis senti complètement dévalorisé, à un point tel que j’ai failli me tirer une balle dans la tête. Mais personne n’en a jamais rien su, même pas ma femme!”

Je plonge alors dans le petit livre de Hamer, et je relis la ligne relative au cancer des os dans le tableau de correspondances. Dans la colonne “teneur du conflit”, je lis: “Dévalorisation de soi. La localisation de l’ostéolyse indique la sphère atteinte. Par exemple, ostéolyse du bassin à la suite d’une dévalorisation de soi sexuelle.” Or, son cancer des os était étendu à l’ensemble de son squelette. Et en deux phrases, il me livre, sans le savoir, la clé de sa maladie. Il s’était senti complètement dévalorisé (d’où la généralisation de son cancer)! Tout avait été intense (il a failli se tirer une balle dans la tête), brutal (la chute et la pose du corset sont advenues en quelques heures) et vécu dans l’isolement (il n’en a parlé à personne)! Je retrouvais, ébahi, tous les critères énoncés dans la première loi de la Médecine Nouvelle.

Je demande à mon interlocuteur de me rappeler la suite des événements. “Après huit semaines, me dit-il, on m’a enlevé mon corset pour me refaire une radio des vertèbres. C’est là qu’ils ont découvert et diagnostiqué mon cancer des os: en huit semaines, j’avais perdu 40% de ma masse osseuse (d’après Hamer, le cancer des os en phase active se traduit par une perte de masse, contrairement à d’autres organes qui forment une masse tumorale en phase active (comme le foie ou les poumons))! Le pronostic était la mort certaine dans les six à neuf mois qui suivaient. C’est là aussi que mon médecin traitant (un ami d’enfance) m’a déconseillé de faire la chimiothérapie, puisque, de toute façon, j’étais foutu. Alors, autant mourir sans subir, en plus, tous les effets secondaires des traitements…”

La guérison miraculeuse du cancer

En entendant ça, je me mets à bénir intérieurement son ami médecin. En effet, au moment où on lui retirait son corset, son “conflit de dévalorisation” prenait fin instantanément. Donc, d’après Hamer, Charles pouvait entrer dans la deuxième phase du processus, appelée la vagotonie. S’il avait suivi les conseils de son oncologue, la chimiothérapie aurait remis son corps en sympathicotonie (en surstress), aurait empêché le processus naturel de réparation de se produire et aurait certainement contribué à donner raison au pronostic fatal. De plus en plus excité, je lui demande de poursuivre son récit, pour comprendre pourquoi et comment il s’était guéri…

“Oh, me dit-il, après cela, tout a été bizarre. Je me suis demandé ce que j’avais vraiment envie de faire pour les mois qu’il me restait à vivre. Je suis d’un naturel optimiste. Je considère que j’ai toujours été gâté et choyé par la vie. Je faisais un métier qui me plaisait. J’avais une femme que j’aimais et qui m’aimait. Mes enfants réussissaient très bien à l’école. J’étais heureux… J’ai donc décidé de continuer ma vie exactement comme avant et de jouir pleinement de chaque instant, jusqu’à ma mort. Et j’ai attendu. Tous les mois, on me faisait des prises de sang pour contrôler l’évolution de mon cancer. Jusqu’à ce qu’on me découvre une leucémie, quatre mois plus tard. Tout le monde pensait que c’était la fin. Mais curieusement, quelques mois plus tard, la leucémie disparut, elle aussi… Et quand on m’a refait des radios et une scintigraphie, mon squelette s’était recalcifié et plus aucune trace de cancer n’était détectable! J’étais guéri.”

Je me souviens alors de la seconde loi de la Médecine Nouvelle, intitulée la loi biphasique des maladies. Cette loi affirme que toutes les maladies vont par paires: une maladie froide (correspondant à la phase de stress) et une maladie chaude (correspondant à la phase de réparation). Je replonge alors dans l’opuscule du docteur Hamer et je lis à la page 45: “La phase leucémique, qui correspond au redémarrage et à la prolifération des cellules souches hématopoïétiques, signale que le conflit à l’origine de la maladie osseuse est résolu et que la guérison est en cours…”

Charles aura bientôt 72 ans, se porte comme un charme, joue au tennis deux heures par jour, alors que cela fait 33 ans qu’il devrait, d’après les médecins, être mort et enterré! Médecins qui, d’ailleurs, ont préféré conclure à une erreur de diagnostic plutôt que de remettre en question leurs croyances! Ce que j’ai retenu de cette première vérification, c’est trois choses. Quand un conflit ne dure pas trop longtemps, quand on ne perturbe pas le processus de guérison par des interventions lourdes et quand (surtout) on ne panique pas à l’annonce d’une maladie, guérir est un processus naturel qui est inscrit dans nos programmes de survie.

Dans les prochains mois, je vous ferai part d’autres cas vécus qui ont confirmé, eux aussi, cette vision fabuleuse de la santé et de la guérison.”

Jean-Jacques Crèvecoeur

Montréal