Anorexie, accueil et légitimité…

La forte augmentation des troubles alimentaires, tels que l’anorexie et la boulimie, témoigne du fait que l’on n’est plus à l’écoute des besoins réels de notre corps, non seulement sur le plan physique, mais aussi sur les plans émotionnel et spirituel.

Anorexia_flickrPhoto de Rega Photography. Licence Creative Commons

Comme Thierry Casasnovas, hygiéniste et auteur du blog Régénère, l’explique dans cette vidéo, l’anorexie est souvent une réaction aux fausses valeurs que la société actuelle nous propose. Il s’agit néanmoins d’une mauvaise réponse, qui conduit une personne à se faire du mal et à ne pas servir la vie à travers l’accomplissement de sa propre mission. Au contraire, le corps demande à recevoir de l’amour et à être traité avec beaucoup de respect, en commençant par une alimentation qui correspond à la physiologie de l’être humain.

La guérison commence à partir du moment où l’on prend conscience de cela…

Anorexie, accueil et légitimité…

Mise à jour février 2014

Un article intéressant au sujet de l’anorexie:

Anorexie: la nécessité d’un regard holistique

Cosmétiques naturels

Dans une société comme la notre, qui donne beaucoup d’importance à l’apparence et à la beauté extérieure, la plupart d’entre nous a pris l’habitude d’utiliser des cosmétiques de synthèse fabriqués en laboratoire, sans se soucier des effets qu’ils peuvent avoir sur la santé.

Aromatherapy herbs_stock.xchngPhoto de yenhoon. Licence Creative Commons

En fait, on ignore souvent qu’ils contiennent énormément de produits chimiques qui traversent facilement la peau, rentrent rapidement dans la circulation sanguine et nous empoisonnent, jour après jour.

Il ne faudrait mettre sur le corps que des substances que l’on peut aussi manger, alors que c’est bien loin d’être le cas. Au contraire, très souvent on ne comprend même pas les noms des ingrédients présents dans les cosmétiques que l’on achète.

Voici une interview réalisée par Thierry Casasnovas, auteur du blog Régénère, à une femme spécialiste dans le secteur, qui donne beaucoup d’explications et de conseils pour entretenir sa beauté de façon 100% naturelle.

Cosmétiques comestibles? La beauté naturelle!

Sortir du carcan de la sclérose en plaques…

Jean-Jacques Crèvecoeur est un scientifique pluridisciplinaire qui, entre autres, tient une rubrique très intéressante sur la revue Néosanté. Il invite ses lecteurs et lectrices à diffuser gratuitement certaines de ses publications.

Dans cet article, il parle de l’expérience d’une jeune femme atteinte de sclérose en plaque (SEP) et de son chemin vers la guérison.

Sassi lago Léman

Sortir du carcan de la sclérose en plaques…

(Article tiré du numéro 14 de Néosanté)

Le mois dernier, je vous proposais une compréhension plus approfondie du sens biologique de la sclérose en plaques (SEP) en me fondant sur l’énoncé de la cinquième loi de la Médecine Nouvelle de Hamer, loi qu’il appelle lui-même “la loi de quintessence”. Cette loi affirme que “toute maladie est un programme biologique bien-fondé de la nature pour assurer la survie en situation d’urgence”. Nous avions vu qu’en général, une sclérose en plaques pouvait se résumer par cet ensemble de phrases:

  • Je ne vis pas vraiment la vie que je voudrais (ou que je devrais) vivre;
  • Si malgré tout, je ne sors pas de cette situation, c’est parce que le seul moyen que j’envisage pour en sortir me ferait tomber encore plus bas dans une situation pire encore;
  • Entre deux maux, j’ai choisi le moindre (la situation que je vis présentement);
  • Ma paralysie liée à la SEP m’apporte la meilleure solution bien-fondée pour chacun de ces maux: d’une part, ce n’est pas de ma faute si je ne sors pas de cette vie qui ne me convient pas (puisque j’en suis incapable physiquement) – d’autre part, en étant paralysé, je suis certain À VIE de ne pas poser le geste qui me ferait tomber encore plus bas dans la déchéance.

Un an après avoir reçu les confidences de sœur Marie-Bernadette sur le sens de sa SEP, je suis au Québec et j’anime mon atelier thérapeutique “Les sentiers de la guérison”. Nous sommes en mars 2004 et je mets la dernière main à la rédaction de mon livre “Prenez soin de vous, n’attendez pas que les autres le fassent!” Parmi les soixante participants à mon atelier, deux femmes se présentent à moi, toutes les deux atteintes de la SEP: Josette et Sylviane. Sylviane est diagnostiquée depuis neuf ans déjà et marche avec beaucoup de difficulté. Josette, quant à elle, marche avec une canne et recourt à une chaise roulante pour des déplacements plus longs. Elle, ça fait douze ans qu’elle est diagnostiquée. À la fin de mon atelier, toutes les deux présentent des signes incontestables de guérison de leur paralysie. Sylviane dansait le rock & roll sur une musique de Roch Voisine à la clôture de ces quatre jours intenses en émotions et en expériences… C’est après le séminaire que j’ai revu Sylviane pour essayé de comprendre pourquoi et comment elle s’était guérie (à mon insu) de sa SEP…

La genèse de la maladie: surtout ne pas créer de scandale!

À l’âge de six ans, Sylviane joue innocemment avec son grand frère, de cinq ans plus âgé. Régulièrement, ils s’amusent tous les deux dans le salon à se pincer, à se chatouiller. Jusqu’à ce que leurs jeux prennent une connotation étrange. De plus en plus souvent, son frère se couche sur elle, derrière le sofa du salon. Pour l’empêcher de se débattre, il bloque les bras de sa petite sœur sous lui, tout en lui caressant sa poitrine de petite fille. Pour l’empêcher de crier, il lui applique fermement la main sur la bouche et essaie de l’embrasser. C’est ainsi que pendant plus d’un an, elle subit le harcèlement de son grand frère dans une posture d’impuissance totale, doublée d’une culpabilité confuse qu’elle ne comprend pas…

À douze ans, les parents de Sylviane l’emmènent pour la première fois au bal du village, le jour de la Saint-Jean-Baptiste (fête nationale du Québec). La jeune fille est fière de porter sa nouvelle robe à fleurs qui lui va à merveille. Un vieux monsieur, ami de la famille, l’invite à danser avec lui. Ses parents l’encouragent à accepter. Très vite, la séquence de danse devient un calvaire. Son cavalier la serre fortement contre lui et bloque son bras droit, profitant de l’écran qu’offre le membre de la jeune fille pour tripoter sa poitrine naissante. Sylviane regarde désespérément en direction de ses parents, espérant qu’ils s’aperçoivent du manège du vieux dégueulasse pour qu’ils interviennent. Au lieu de cela, ils répondent à ses regards désespérés par de grands sourires et de grands signes de la main, visiblement très fiers que leur fille entre dans le monde des adultes aussi aisément…

À vingt ans, une autre situation d’abus se manifeste dans la vie de Sylviane. Cette fois, c’est un vieux professeur de piano qui s’intéresse davantage aux seins de la jeune femme qu’à sa maîtrise du clavier bien tempéré! Pendant un an, ses cours de piano se transforment en séance de pelotage de poitrine et de baisers volés sur la bouche. Une fois de plus, elle subit, sans rien dire, paralysée… Pour ne pas nuire à la réputation de son professeur qu’elle adore, par ailleurs.

Mariée à l’âge de vingt-et-un ans, elle vit une relation très insatisfaisante avec son mari. Aucun dialogue, très peu de tendresse et d’attention, une sexualité génitale totalement frustrante. Pendant des années, elle rêve de prendre un amant pour sortir de cette routine désespérante. Mais elle n’ose pas, de peur de choquer sa famille, de peur surtout de tomber très bas dans l’estime de ses parents. À trente-deux ans, alors qu’elle vient d’accoucher de leur unique fille, elle reçoit le diagnostic d’une SEP. À partir de ce moment, sa maladie “arrange” tout. D’une part, sa paralysie progressive l’empêche d’envisager sérieusement une relation extra-conjugale, ce qui lui évite de tomber dans l’estime de tous à son égard. D’autre part, elle légitime le statu quo conjugal dans lequel elle s’est enfermée. Si elle ne vit pas la vie qu’elle voudrait vivre, ce n’est plus de sa responsabilité: c’est de la faute de sa maladie!

Une valse – guérison à trois temps

Je ne m’attarderai pas davantage au décodage de sa maladie. En effet, nous retrouvons dans son histoire tous les ingrédients que j’ai rappelés en début de cet article. Ce qui est intéressant, par contre, c’est d’examiner les conditions qui lui ont permis de guérir complètement de sa maladie à l’âge de quarante-et-un ans, lors de sa participation à mon atelier thérapeutique en 2004 (en 2012, sa guérison est toujours confirmée).

Le premier temps de sa guérison s’est déroulé avant mon atelier. Pendant deux ans, elle a accompli un travail d’anamnèse des différents chocs vécus, à six, douze, vingt et trente-deux ans. Cette phase du processus lui a permis de prendre conscience de l’origine probable de sa SEP, d’établir des liens d’analogie entre les différents événements. Si cette étape est souvent indispensable, elle est malheureusement très souvent insuffisante. Contrairement à ce que proclament encore beaucoup de thérapeutes, prendre conscience ne suffit pas pour guérir! Il faut poser des actes!

C’est là qu’intervient le deuxième temps de sa guérison, pendant mon atelier. Le fait que Sylviane soit invitée à danser pendant tout mon atelier (un exercice que je répète sept fois et au cours duquel chacun danse seul, les yeux bandés, pour retrouver la fluidité de l’énergie dans son corps), ça lui prouve que la paralysie n’est pas une fatalité irréversible. Et lorsqu’elle accomplit l’exercice d’alchimie émotionnelle (celui dont je dis qu’il m’a sauvé la vie en 1997), elle ressent, juste après, une énorme libération énergétique qui se manifeste sous forme de chaleur intense et de fourmillements dans les membres. Le plus frappant, c’est que pendant les deux heures qui suivent cet exercice de transmutation, Sylviane est prise de spasmes violents. Ses bras se mettent à bouger de manière incontrôlable et irrépressible, sa tête part violemment en arrière et des spasmes respiratoires impressionnants reviennent à un rythme régulier. Comme si elle est atteinte, temporairement, de la maladie de Parkinson. Pour moi, il est évident qu’elle est entrée en phase de réparation: ce qui avait été bloqué (ses bras, sa tête et sa bouche) devait, à présent, retrouver sa mobilité. Et le corps sait exactement ce qu’il a à faire! Aucune intervention n’est plus nécessaire à ce stade du processus.

Le troisième temps de sa guérison est celui qui lui a permis d’ancrer sa guérison dans le long terme. Ça se passe à la sortie du séminaire. Car souvenons-nous qu’un séminaire, ce ne sera jamais la vie réelle. Or les actes posés, pour qu’ils soient porteurs de guérison, doivent l’être dans le contexte réel de notre existence! Le lendemain du séminaire, Sylviane appelle un homme qui lui fait des avances depuis un certain temps et qui l’intéresse. Elle lui demande de la rencontrer. Lors de leur rencontre, elle lui demande de lui caresser les seins et de l’embrasser. En faisant cela, elle prend la responsabilité, pour la première fois de sa vie, de demander à un homme de s’occuper de sa poitrine et de sa bouche, plutôt que de se le voir imposer en subissant la situation. Cette expérience pour le moins inhabituelle est le plus bel acte de guérison qu’elle puisse trouver pour sortir de son inhibition. Ensuite, elle raconte tout à son mari et lui exprime qu’elle ne veut plus de cette vie conjugale de merde.

Comme elle me l’écrit dans son témoignage très touchant: “Je lui ai tout avoué car j’avais besoin de lâcher tout contrôle sur sa vie (et sur la mienne aussi) et mourir ainsi à beaucoup de ce qui avait été mon existence à ce jour. Mourir pour mieux revivre et rebâtir. J’ai tout balancé en l’espace de quelques minutes pour me lancer dans le vide, vers la mort (…). J’ai fait le pas vers l’acceptation de ma grande peur de la rupture et de perdre la relation. Je n’avais donc plus rien à perdre et je pouvais (je peux maintenant) continuer d’avancer sans être figée par cette peur.”

Jean-Jacques Crèvecœur

Montréal

La sclérose en plaques pour échapper aux flammes de l’enfer…

Jean-Jacques Crèvecoeur est un scientifique pluridisciplinaire qui, entre autres, tient une rubrique très intéressante sur la revue Néosanté. Il invite ses lecteurs et lectrices à diffuser gratuitement certaines de ses publications.

Dans cet article, il parle du sens de la maladie et, plus particulièrement, de la sclérose en plaques, une maladie neurodégénérative auto-immune de plus en plus répandue.

Photo de suzz86. Licence Creative Commons

La sclérose en plaques pour échapper aux flammes de l’enfer…

(Article tiré du numéro 13 de Néosanté)

“Lorsque j’ai pris connaissance des travaux du docteur Hamer, en 1988, c’est grâce à un petit fascicule aujourd’hui épuisé qui s’intitulait: “Genèse du cancer”. C’est donc tout naturellement que je me suis tourné vers des personnes atteintes de cancers pour vérifier la validité des cinq lois biologiques énoncées par Hamer. Nous savons malgré tout qu’il s’est très vite rendu compte que ses lois biologiques s’appliquaient à toutes les pathologies, et pas seulement aux cancers. Quand on y pense, c’est assez logique. Le corps formant un tout indissociable, il ne peut être régi par des principes ou des lois différentes, même si les manifestations pathologiques peuvent présenter des visages en apparence très différents.

Je reconnais néanmoins que, pendant très longtemps, je ne me suis intéressé qu’aux cancers qui me semblaient plus faciles et plus logiques à comprendre. À partir du moment où j’ai commencé à donner des conférences sur la Médecine Nouvelle de Hamer, de nombreuses personnes se sont adressées à moi pour me partager les liens qu’elles faisaient à propos de leur maladie, après m’avoir entendu. Et même si elles savaient que je n’étais ni médecin, ni thérapeute, il était important pour elles d’avoir enfin une oreille attentive capable d’accueillir leur témoignage. Pour la première fois, en effet, quelqu’un pouvait entendre le sens qu’elles donnaient à leur maladie sans se faire traiter d’affabulatrices!

Hamer, Laborit, Maslow et le sens des maladies

La première fois qu’une personne m’a parlé de sa compréhension personnelle de la sclérose en plaques, c’était à Namur, en Belgique. Nous sommes à ce moment-là en 2003, lors d’une conférence donnée dans un grand auditoire des Facultés Universitaires plein à craquer. Auditoire dans lequel j’avais usé mes fonds de culottes comme étudiant en physique, vingt-quatre ans plus tôt. La conférence que je donne ce soir-là est fondée sur ma compréhension personnelle des travaux de Hamer. J’y teste, en les présentant, les hypothèses que je m’apprête à consigner dans mon nouveau livre, qui sortira en juin de l’année suivante: “Prenez soin de vous, n’attendez pas que les autres le fassent”.

Dans cette conférence, j’établis des ponts entre la Médecine Nouvelle de Hamer, les travaux d’Henri Laborit et les théories d’Abraham Maslow. Je propose comme hypothèse que tout événement (E) va influencer l’équilibre de nos besoins (B) dans un sens ou dans un autre. Si les besoins en jeu sont davantage déséquilibrés, une sensation physique ou émotionnelle (S) va se manifester de manière désagréable. Si, par contre, les besoins reviennent à l’équilibre, la sensation sera agréable. Et j’explique que le caractère désagréable de ce que nous éprouvons (physiquement ou émotionnellement) constitue non seulement un indicateur de l’état d’insatisfaction de nos besoins, mais surtout un moteur qui nous pousse à réagir (R) pour prendre soin de nos besoins. J’ai résumé ma vision par une équation qui est devenue le fil conducteur de mon livre et de ma démarche:

E ——> B ——> S ——> R ——> B

Ainsi, lorsqu’un événement choquant vient nous déséquilibrer brutalement, il arrive que nous nous mettions en inhibition d’action (pour reprendre les termes de Laborit), ce que Hamer appelait vivre un choc dans l’isolement. Dans cet état de blocage et d’inhibition, nous nous interdisons de réagir, de poser un acte qui serait pourtant tout à fait nécessaire pour retrouver l’équilibre de nos besoins. C’est alors que le processus de maladie s’installe dans sa première phase, à savoir la phase de sur-stress (appelée sympathicotonie par Hamer).

La sclérose en plaques: quand l’interdit de tuer devient plus fort!

Revenons à la sclérose en plaques. C’est la première fois que je présente mon modèle personnel en conférence. Et l’accueil est enthousiaste, tant de la part des thérapeutes professionnels que du public. Lors de la pause qui s’éternise, de nombreuses personnes font la queue pour me parler. Vient à moi une petite dame timide, toute fluette. À première vue, elle doit bien avoir soixante ans passés. Elle me demande si j’accepte de l’écouter dans un coin retiré, à l’abri des oreilles indiscrètes. J’accepte. Elle me dit d’entrée de jeu: “Je viens de comprendre pourquoi je souffre depuis si longtemps de la sclérose en plaques. Ça vous intéresse d’entendre mon histoire?”

Malgré la pression du temps, j’accepte de l’écouter. C’est la première fois que quelqu’un vient me parler de SEP. Et je veux apprendre d’elle. Marie-Bernadette me résume son histoire. Religieuse entrée dans la religion à dix-huit ans, elle se retrouve cloîtrée dans un couvent sans aucun contact avec le monde extérieur. Et sans contact avec aucun homme. Aucun homme sauf le curé de la paroisse, le seul “mâle” autorisé à franchir la clôture une fois par semaine pour entendre les confessions des bonnes sœurs. Marie-Bernadette est jeune, innocente et très jolie à l’époque. Le curé est jeune, lui aussi. Et comme beaucoup de prêtres, il est aux prises avec le démon d’une énergie sexuelle difficile à canaliser. Très vite, les séances de confession prennent des allures de harcèlement sexuel et d’abus. Chaque semaine, Marie-Bernadette appréhende ces moments où elle devra offrir son corps à un prêtre trop zélé dans l’accomplissement de son sacerdoce.

Entre la honte, la culpabilité et le dégoût, la jeune religieuse n’a personne à qui se confier. Elle n’ose même pas en parler à sa mère supérieure, de peur d’être accusée d’avoir aguiché le saint homme qui se dévoue, corps et âme, au service de Dieu. De peur aussi d’être exclue du couvent, alors qu’elle éprouve une véritable vocation pour la vie religieuse. C’est alors qu’un combat titanesque prend naissance en elle. “D’une part, me dit-elle, je voulais lui planter un couteau dans le cœur pour mettre fin à ce que je subissais! D’autre part, j’étais horrifiée à l’idée de tuer un homme, pire, de tuer le représentant de Dieu sur Terre! Moi qui voulais consacrer ma vie à Dieu, j’étais aux prises chaque semaine avec le désir de tuer et avec la honte de m’adonner au plaisir de la chair! Quoi que je fasse, j’étais de toute façon condamnée au péché mortel et aux feux de l’enfer. Mais je préférais encore subir ces viols hebdomadaires que de tomber dans la déchéance totale d’une criminelle!”

C’est alors qu’elle me déclare: “Je viens de comprendre pourquoi je ne suis atteinte de la sclérose en plaques qu’à un seul endroit de mon corps: mes deux bras! En développant cette paralysie aux bras, je ne pouvais plus mettre à exécution mon désir de meurtre. En vous écoutant, j’ai compris que la meilleure façon pour moi de ne pas tomber dans une déchéance pire que celle du péché de la chair, c’était de devenir physiquement incapable de lui planter un couteau dans le cœur!”

Le décodage biologique de la sclérose en plaques

Dans son interview parue dans le numéro 9 de Néosanté, le docteur Olivier Soulier confiait qu’à l’écoute de tous les patients qu’il avait rencontrés, il avait pu dégager un invariant caractéristique de la SEP. Cet invariant pourrait se résumer par la phrase: “Je ne vis pas vraiment la vie que je voudrais (ou devrais) vivre!” Dans plusieurs ouvrages de décodage biologique, on peut lire par ailleurs que la SEP est en relation avec “la peur d’une chute dans la verticalité (peur de tomber), dans un climat d’impuissance et de dévalorisation”. L’histoire de Marie-Bernadette en est une illustration éclatante. D’une part, en vivant une relation sexuelle suivie avec le curé de la paroisse, et en étant tourmentée en permanence par des désirs de meurtre, on ne peut pas vraiment dire qu’elle vivait la vie qu’elle aurait voulu vivre… En cela, l’hypothèse d’Olivier Soulier se trouve tout à fait confirmée. D’autre part, de toutes les peurs que vivait Marie-Bernadette, sa plus grande frayeur était de tomber encore plus bas que la déchéance d’une débauchée sexuelle, en devenant une criminelle d’un homme d’Église. À ses yeux, il n’y avait pas pire déchéance que cela. Et nous comprenons bien que, dans ce contexte, elle se sentait complètement impuissante et dévalorisée.

Outre ces confirmations, j’aimerais apporter ma modeste contribution à la compréhension de cette maladie. Dans sa cinquième loi biologique, Hamer affirme que “toute maladie est un programme biologique bien-fondé de la nature pour assurer la survie en situation d’urgence”. C’est Marie-Bernadette qui m’a livré elle-même la clé du sens bénéfique de sa pathologie. En développant sa paralysie aux bras, elle se garantissait À VIE de ne pas tomber encore plus bas dans la déchéance, par rapport à cette vie qui ne correspondait déjà pas à ce qu’elle voulait vivre. Si l’hypothèse d’Olivier Soulier est pertinente, je propose malgré tout d’aller plus loin dans la compréhension des choses. La phrase-clé de la SEP deviendrait alors: “Entre deux maux, j’ai choisi le moindre pour ne pas tomber encore plus bas. Et ma paralysie m’offre pour chaque mal un avantage extraordinaire. Concernant le moindre mal que je subis (l’abus sexuel), j’échappe à la culpabilité de ne pas m’en sortir, puisque j’ai perdu ma capacité physique de bouger pour m’en sortir. Concernant le pire mal (le meurtre d’un homme d’Église), j’échappe définitivement au risque de le commettre parce que j’en suis physiquement incapable!” Le mois prochain, nous verrons un autre cas de sclérose en plaques qui viendra appuyer davantage cette hypothèse… Mais cette fois, l’histoire se terminera par une guérison complète!”

Jean-Jacques Crèvecœur

Montréal

“Les Moissons du futur”, un film de Marie-Monique Robin

J’aimerais vous signaler un film documentaire très intéressant sur l’agroécologie, intitulé “Les Moissons du futur”, de Marie Monique Robin. Il a été transmis le 16 octobre 2012 par Arte France. Il est possible de le revoir pendant une semaine gratuitement et ensuite de l’acheter en version dvd.

Ce film, dont la critique est élogieuse, présente une enquête impeccable sur les remèdes à la crise alimentaire. Il démontre que l’agroécologie peut nourrir toute la planète, à condition que les pouvoirs publics aient enfin la volonté de s’opposer à l’hégémonie des industries pétrolières et agrochimiques. Et mieux nous sommes informés en tant que consommateurs et citoyens, mieux nous pouvons peser sur les décisions politiques.

Bonne visionnage!